Le couple formé par Tarzan et Jane Porter est l’un des plus populaires de toute l’histoire de la littérature et du cinéma. On ne compte plus les adaptations de la légende de Tarzan, sortie de l’imagination de l’écrivain américain Edgar Rice Burroughs il y a environ cent ans.
Pourquoi, moi, une autrice de romance historique, je vous parle de Tarzan, cet homme sauvage vivant dans la jungle africaine, inspiré du personnage de Mowgli ?
Parce que j’ai décidé de m’en inspirer pour le héros d’un de mes prochains romans ! Avant de devenir le seigneur des singes, John Clayton, alias Tarzan (qui signifie « peau blanche »), était le fils d’un comte anglais. Son titre était Lord Greystoke. L’œuvre originale se déroule au XIXe siècle, ma période de prédilection. C’est donc un personnage idéal de romance Régence. Si, si !
Quand j’avais soumis l’idée à mon mari, le choix du sujet l’avait laissé perplexe. Mais dès qu’il a lu les premières pages du manuscrit, il est tombé amoureux de mon histoire.
Le personnage de Tarzan me passionne parce qu’il réconcilie la part sauvage et animale de l’Homme et sa part plus civilisée. Beaucoup l’ignorent, mais Tarzan était éduqué, même quand il vivait dans la nature. Cet esprit brillant apprit à lire et à parler anglais seul grâce à des livres d’images, et par la suite, il maîtrisa également le français. J’adore ce mélange de mâle alpha et d’homme raffiné, à la fois fort physiquement et doué intellectuellement. J’aimerais explorer des facettes de Tarzan méconnues et pourtant fascinantes.
Son histoire d’amour avec Jane reprend le principe de « la Belle et la bête », un de mes tropes préférés : Tarzan était un prince, la vie l’a fait devenir « Bête ». C’est au contact de sa belle qu’il découvre son humanité. Mais au fond, est-il vraiment une Bête ? Et qu’est-ce que c’est qu’être « humain » ?
Je vais revisiter cette romance à ma façon, avec les thèmes qui me sont chers et qu’on retrouve dans mon roman Black Lady, comme le rôle de la femme dans la société, ou la dénonciation du racisme. Le mythe de Tarzan mérite en effet d’être dépoussiéré et débarrassé de l’ethnocentrisme de l’époque qui le caractérisait…
Le manuscrit avance bien, et je me régale à l’écrire. Si tout va bien, j’espère le sortir au printemps.
Ce qui ne veut pas dire que j’oublie la suite de « Black Lady » pour autant, celle-ci est plus que jamais d’actualité ! 😉 Encore un peu de patience, et votre attente sera récompensée. 2023 va nous réserver des surprises.
